Zone libre toujours menacée

Texte des différentes associations et soutiens :

« Point sur la situation de la Zone Libre du 20 octobre 2020

Logévie (Eneal, groupe Action Logement)

Une délégation du collectif de soutien à la Zone Libre de Cenon a été reçue mardi après midi par Mr Mario Bastone directeur général d’ENEAL Logévie.

Celui ci a rappelé qu’il maintenait la demande de recours à la force publique pour expulser le site afin de décliner sa responsabilité de propriétaire des lieux en cas de sinistre. Cette position n’est en rien lié au projet immobilier dans la mesure où celui ci est loin d’être bouclé. Il nous a dit ne pas être intervenu (et qu’il n’interviendrait pas) auprès de la préfecture pour hâter l’expulsion.

Nous lui avons fait part des expériences de conventions entre des propriétaires, des associations, des collectifs d’habitants, des collectivités publiques permettant l’occupation pour un temps donné de locaux vacants.

Le directeur Général nous a dit ne pas être opposé à une solution négociée, une fois le diagnostic social réalisé (rappelons que celui n’a pas commencé) dans le cadre d’un accord quadripartite (préfecture, Mairie, associations, ENEAL Logévie).

Du côté de la préfecture

La directrice du cabinet de la Préfète a téléphoné lundi soir à l’avocat des familles pour l’informer qu’il n’y aurait pas de recours à la force publique pour le moment, dans la mesure où la Préfecture se donne quinze jours afin de réaliser d’un recensement complet des situations et faire réaliser un diagnostic approfondi pour prévoir les hébergements.

Forts de ces éléments, nous renouvelons notre demande de rendez vous auprès de Mme la Préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, préfète de la Gironde et demandons à rencontrer le Maire de Cenon, JeanFrançois Egron

Réunis en Assemblée Générale mardi 20 octobre, le collectif des habitants, associations et soutiens reste vigilants et mobilisés. Il rappelle notre exigence de maintien du lieu dans l’attente de solutions durables de logements et d’hébergements pour tous les habitants de la Zone Libre.«